Et si votre estime de vous était le vrai moteur de votre épanouissement ?
- Charlotte Mader
- il y a 7 jours
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours
L’estime de soi joue un rôle déterminant dans nos choix quotidiens et notre niveau de bonheur. Elle désigne l’opinion globale que nous avons de nous-mêmes et la valeur que nous nous accordons, influençant la façon dont nous abordons chaque aspect de notre vie. Elle se construit dès l’enfance, au gré de nos expériences, des regards et des paroles reçues.
Les signes d'un manque d’estime de soi ne trompent pas :
Doute de soi et difficulté à prendre des décisions
Tendance à l’autocritique
Sentiment d’infériorité et de comparaison négative
Peur de l’échec et évitement des défis
Sensibilité à la critique et recherche d’approbation
Difficulté à s’affirmer et à exprimer ses besoins
Dévalorisation et manque de fierté
Comportements de conformité ou d’évitement
On peut distinguer l’estime de soi de la confiance en soi. La confiance en soi concerne l’évaluation de nos capacités à accomplir une tâche ou à affronter une situation précise, alors que l’estime de soi porte sur la valeur que nous nous accordons en tant que personne, indépendamment de nos compétences.
Selon le psychiatre et psychothérapeute Frédéric Fanget, la confiance en soi, l'estime de soi et l'affirmation de soi sont trois dimensions complémentaires qui forment la "pyramide de la confiance" :
Au quotidien, une bonne estime de soi permet de :
Prendre des décisions alignées avec ses besoins et ses valeurs, sans chercher systématiquement la validation extérieure
Oser sortir de sa zone de confort, relever de nouveaux défis, et persévérer face aux difficultés, car on se sent capable et légitime d’essayer, d’échouer et de recommencer
Se respecter, poser ses limites, et exprimer ses besoins, ce qui favorise des relations saines et équilibrées
Se sentir digne de réussite, de bonheur et d’amour, ce qui conditionne l’ambition et la capacité à saisir les opportunités
A l'inverse, un déficit d’estime de soi se manifeste par le fait d'accorder plus de poids à l’opinion des autres qu’à la sienne, de craindre le jugement, d'avoir du mal à poser ses limites, ou encore de se sentir « inférieur ».
D’où vient ce manque ?
D’après le docteur en psychologie Miguel Duarte, dans la petite enfance, si la réponse du parent n’est pas adaptée aux besoins de l’enfant ou s'il porte sur lui un regard critique, l’enfant croit que c’est juste. L'enfant ne peut pourtant pas éliminer son besoin. Il se dit par exemple : « j’ai peur mais je suis nul d‘avoir peur ». Cette réaction crée un sentiment d’incohérence interne, ou le propre ressenti de l'enfant n'est pas reconnu comme valide. Cela crée à terme une difficulté à identifier et valider ses propres émotions et états mentaux.
Une faible estime de soi peut avoir des conséquences profondes et souvent invisibles sur le comportement. Elle peut se traduire par des mécanismes d’auto-sabotage, ou la personne en manque d’estime adopte des attitudes qui nuisent à son développement. Cela peut inclure la procrastination, la tendance à se fixer des objectifs irréalistes pour justifier un éventuel échec ou encore à chercher la validation extérieure pour toutes leurs décisions, comme si leur propre avis n’avait pas assez de valeur.
Pourquoi les personnes hypersensibles et HPI sont-elles particulièrement concernées ?
Les personnes neuro-atypiques, hypersensibles ou à haut potentiel intellectuel (HPI), vivent souvent un sentiment d’inadéquation. Leur différence, mal comprise ou peu reconnue, les pousse à développer des stratégies de camouflage ou de sur-adaptation (« masking ») pour être acceptées. Ce manque de reconnaissance de leur vécu fragilise leur estime de soi et les amène à douter de la légitimité de leurs émotions.
Des pistes concrètes pour cultiver l’estime de soi
Apprivoiser son critique intérieur : repérer les jugements automatiques, les questionner, les reformuler de façon plus douce
Tenir un journal de ses réussites et qualités, même modestes, pour ancrer une image positive de soi
S’entraîner à poser ses limites, à dire non, à exprimer ses besoins et à accepter les compliments sans se dévaloriser
Pratiquer la gratitude et la pleine conscience pour apprendre à s’accepter tel que l’on est
Visualiser ses succès, se projeter dans des situations de réussite pour renforcer la confiance en soi
Et vous, où en êtes-vous avec votre estime de vous-même ?
Prenez un instant pour vous demander : quelle place accordez-vous à votre propre regard ? Quelle est la qualité de votre dialogue intérieur ? Quelles voix intérieures vous freinent encore ? Qui seriez-vous sans ces histoires limitantes ?
L’estime de soi n’est pas seulement une question d’image : elle est le moteur silencieux de nos choix, de notre capacité à nous affirmer et à construire une vie épanouissante.
Un accompagnement en Coaching aide à renforcer votre estime de vous-même pour faire des choix plus alignés.
Au programme :
Définition de vos objectifs et envies de changement
Exploration de votre dialogue intérieur et de vos croyances limitantes
Revalorisation de ce dialogue intérieur avec des protocoles de programmation neurolinguistique
Émergence d'un plan d'action pour créer votre nouvelle réalité
Une ressource d'auto-coaching pour travailler l'estime de soi :
le cahier d'exercice de Rosette Poletti aux éditions Jouvence
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